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Les ados et la première cigarette

Alors que la consommation globale de tabac diminue en France depuis 10 ans, le nombre de jeunes fumeurs est en hausse. Au lycée, voire dès le collège, la première cigarette est souvent une expérience incontournable pour nombre d'adolescents…

Les jeunes et leur première cigarette

Ados et première cigarette

Selon le baromètre Santé Jeunes 1997-1998 réalisé par le Comité français d'éducation pour la santé (CFES), l'âge moyen de la première cigarette se situe à 13 ans.

L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) indique : " La prévalence tabagique des jeunes montre bien que ce produit " à part " rencontre encore un fort succès auprès d'eux : 38 % des 15-24 ans sont fumeurs contre 30 % des 12-75 ans. On observe une forte progression du nombre de fumeurs avec l'âge : de 31 % de fumeurs entre 15 et 19 ans, on passe à 45 % entre 20 et 24 ans. "

D'autre part, les études du CFES démontrent que plus on commence jeune à fumer, plus on a du mal à s'arrêter, et que la consommation de cannabis est souvent liée à la consommation précoce de tabac.

Les dangers du tabac

Le tabac est la première cause de mortalité évitable en France (66 000 décès par an) et la première cause de cancer. Un fumeur sur deux mourra des conséquences du tabagisme.

Paradoxalement, alors que la grande majorité des fumeurs souhaitent arrêter, les jeunes se laissent séduire de plus en plus tôt bien qu'ils soient mieux informés que leurs aînés sur les dangers du tabac.

Les adolescents sont peu sensibles au risque de mort ou de longue maladie : c'est une période où l'on se croit immortel.

Qu'est ce qui incite les adolescents à fumer ?

Pour certains, les jeunes seraient aujourd'hui davantage confrontés au stress, à l'anxiété, la dépression que ne l'étaient les générations précédentes et le tabac leur servirait de dérivatif.

Fumer permet aussi de transgresser les conseils dispensés par les adultes, de montrer sa personnalité en s'opposant aux règles. Cela confère un semblant d'autonomie et donne une contenance.

Prendre le contre-pied de ces impressions pour tenter de combattre la mauvaise habitude qui a été prise, risque de renforcer les sentiments de l'adolescent.

Faire semblant de ne rien remarquer ne règlera rien non plus, bien au contraire.

Il faut trouver l'argument auquel le jeune sera sensible : réduction du souffle et des performances chez un sportif, jaunissement des dents chez une coquette … ou encore renchérir sur le thème de la campagne diffusée par l'Alliance contre le tabac et l'INPES : "Le tabac tue un fumeur sur deux. L'industrie du tabac compte sur vous pour les remplacer".

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