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Le trouble des conduites chez l'enfant

Enfants turbulents

L'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a publié en 2005 un rapport sur le " Trouble des conduites, chez l'enfant et l'adolescent " tels les oppositions, désobéissance et colères répétées, agressivité chez l'enfant, coups, blessures, dégradations, fraudes et vols chez l'adolescent.

Diagnostiquer au plus vite

Ces manifestations peuvent survenir dès l'enfance et sont considérés par les experts comme des troubles de conduite dans la mesure où elles concernent des enfants de plus de quatre ans et sont répétitives. Ces mêmes experts préconisent que le personnel éducatif ou médical qui œuvre auprès de la jeunesse acquière une formation lui permettant de repérer les symptômes du trouble des conduites. Ils considèrent que les enfants présentant un trouble des conduites avant 10 ans (agressivité physique caractérisée) ont un fort potentiel de développer un trouble de la personnalité à l'âge adulte.

Par ailleurs, ce rapport recommande d'étudier les facteurs intervenant dans l'apparition des troubles sur un échantillon représentatif d'enfants et adolescents ainsi que sur des populations " à risques " (éducation spécialisée, zones urbaines sensibles, antécédents familiaux…).

Quid d'une réponse pharmaceutique ?

Ces experts soulignent que le déficit d'attention, l'hyperactivité et le trouble oppositionnel avec provocation font partie des pathologies les plus fréquemment associées au trouble de conduite. Ces conclusions rappellent les études américaines sur l'hyperactivité chez les enfants avec soins par médicaments. Il est tentant d'avoir une réponse pharmaceutique à une éventuelle menace sur l'ordre public mais le remède risque de s'avérer pire que le mal. Cette réponse s'attache au traitement des symptômes sans considérer la souffrance psychologique de l'enfant dans son ensemble.

L' "industrialisation" de la détection des futurs délinquants est-t-elle de mise là où la réponse doit être individualisée et personnalisée ?

Ne risque-t-on pas d'étiqueter un enfant agressif comme futur délinquant et par là même lui enlever toute chance d'échapper à ce sort prédéterminé ?

En savoir plus : lire le dossier de presse de l'INSERM.

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