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Etats généraux de l'enfance

Le gouvernement organise des états généraux de l'enfance ouverts aujourd'hui, mardi 16 février 2010, avec des élus et certains professionnels et associations pour "renforcer la protection de l'enfance", en l'absence d'autres associations et syndicats ne voulant pas être "des instruments de contrôle et de surveillance" des familles.

"La quasi totalité des associations ont souhaité participer activement à ces ateliers", a noté lundi la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano lors d'une visite dans un centre d'accueil pour enfants placés au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine).

"Conformément au souhait du président de la République", Mme Morano réunira "les conseils généraux, les principales associations de la protection de l'enfance, et les principaux acteurs et professionnels de l'enfance, pour réfléchir et proposer un plan d'action quant aux moyens de renforcer la protection de l'enfance fragilisée", selon un communiqué de ses services.

états généraux de l'enfance mardi 16 février 2010

Ces états généraux devront notamment permettre "d'améliorer la transmission de l'information préoccupante (...) pour éviter que le nomadisme de certaines familles ne leur permette d'échapper au contrôle et à la surveillance des services sociaux", toujours d'après ce communiqué diffusé lundi.

Or, pour l'Anas (assistants sociaux), le SNMPMI (médecins de la protection maternelle et infantile) et l'Ones (éducateurs spécialisés), "les familles ont besoin de travailleurs sociaux, de professionnels de santé, de l'enfance et de l'éducation, en qui elles ont confiance et qui pourront les soutenir dans leurs fonctions parentales".

"L'accompagnement, l'aide, la prévention et le soin ne peuvent et ne doivent donc pas être des instruments de contrôle et de surveillance", ajoutent-ils dans un communiqué.

Alors que ces trois organisations ont fait savoir dimanche qu'elles ne se rendraient pas à ces états généraux, ATD-Quart Monde a fait part lundi à l'AFP de son intention d'envoyer un "observateur", se disant également opposé à voir les travailleurs sociaux "d'abord employés à un contrôle plutôt qu'à un accompagnement, (ou) à un travail de fond avec les familles".

(source Le Monde)

Publié le 16/02/2010

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