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Le site Parent-solo.fr répond à Mme Dati sur les droits du beau-parent

Le site www.parent-solo.fr répond à Rachida Dati suite à sa tribune sur les droits du beau-parent parue dans Le Monde du 10 avril 2008 : Certes, il existe des nouvelles formes de la famille, avec les familles monoparentales et les familles recomposées. Certes, le beau-parent ne doit pas être nié juridiquement.

Cependant, pour les familles qui pratiquent la garde alternée comme pour celles dont l’un des parents n’a qu’un droit de visite et d’hébergement, il est essentiel et primordial que l’autorité parentale reste acquise et partagée exclusivement entre le père et la mère.

Pourquoi compliquer les choses et surtout, envenimer, les relations, souvent difficiles, sinon conflictuelles entre les parents séparés ?

En lisant les propos de Madame Dati, comment peut réagir une maman ou un papa qui n’a pas la garde de son enfant, mais qui n’a qu’un droit de visite et d’hébergement ? Elle ou il va se sentir encore plus dépossédé de son rôle de parent. Pour reprendre les termes de Madame Dati, en les appliquant au parent qui n’a pas la garde : les mesures qu’elle propose « sont blessantes pour le parent qui est dépossédé de son rôle auprès de l'enfant. »

On ne peut pas prendre à l’un pour donner à l’autre, même si le beau-parent a tissé des liens affectifs étroits avec l’enfant. Doit-on légiférer sur les liens affectifs ? La vie du beau-parent au quotidien avec l’enfant résulte exclusivement du choix et de la décision d’un seul parent. Bien des enfants sont en conflit ouvert ou non avec leur beau-parent. Le beau-parent ne peut pas obliger l’enfant à l’aimer.

Comment Rachida Dati peut-elle parler de « présomption d’accord », lorsque de nombreux parents ne sont pas régulièrement informés du quotidien de leur enfant par manque de communication souvent volontaire entre les ex ?

Ne pourrait-on pas déjà commencer par adapter la loi actuelle de sorte qu’une réelle prise en compte des 2 parents, soit effective au quotidien.

« Le droit ne doit pas être un facteur de complication et de division. Il doit être une aide et une source d'apaisement », selon Madame Dati. Dans ce cas, je l’invite à rencontrer et solliciter l’avis des familles monoparentales et recomposées, à travers les associations, clubs, et communautés telles que celle de www.parent-solo.fr

Publié le 10/04/2008

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